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5 mai 2020

Mes lundis au soleil #6

Je me dois de reconnaître que j'ai été moins présente par ici ces jours-ci.  C'est la météo la fautive! Le printemps est revenu avec les premiers jours de mai, aussi soudainement qu'il s'en était allé et, en compagnie de l'Homme ce week-end, seule hier et aujourd'hui, j'ai passé de longues heures au jardin. Je n'ai pas vu le temps passer, occupée à arracher, biner, planter des aromates (la menthe et le basilic, chacun de leur côté mais là où ils se plaisent, la verveine citronnée en corbeilles odorantes à côté de la table où l'on aime s'installer, le thym, le romarin en plein soleil mais pas trop loin de la cuisine, et puis des fleurs, des vivaces, en massifs, en rocailles, en jardinières...) Le jardin est grand ; à nous deux, l'entretenir est un challenge. C'est pourquoi, chaque année depuis notre installation, nous nous occupons d'une parcelle et finalement, avec le temps, ça prend tournure. Beaucoup de végétaux avaient été mis en terre par les propriétaires précédents mais sans organisation, de façon anarchique, et souvent sans tenir compte des besoin des différentes espèces : nombre d'entre elles ont poussé presque à l'état sauvage, collées, recroquevilleées parfois, cherchant la lumière dans des massifs incontrôlés- C'est donc à présent un énorme travail que d'essayer de les restructurer. Dimanche, nous avons dégagé le pied d'un magnifique rosier Ispahan en retirant à la bêche les arbustes et les buissons d'épine qui l'ensevelissaient. Du coup, nous avons réuni autour de lui tous les autres rosiers que nous avons retrouvés dans les coins les plus improbables du jardin, abandonnés sans soin car inaccessibles et là où ils sont maintenant, dans l'hypothèse où ils se plairaient (nous les avons taillés courts et leur avons donné de la bonne terre et de l'engrais), il sera plus facile de les entretenir.

Hier matin, profitant de la plus belle journée de la semaine (c'était mon lundi au soleil mais le soir j'étais trop fourbue pour m'installer à mon poste et écrire ce billet, du coup, je le fais maintenant même si on est mardi...), j'ai sorti le karsher et tout lavé à grande eau. On aurait dit une journée de vacances et c'était agréable de travailler en plein soleil, en short et pieds nus dans l'eau, casquette et lunettes vissées sur le crâne. C'est assurément un travail physique (mes lombaires m'en reparlent encore...) car là encore, il y a de l'espace et il faut une pleine journée pour espérer venir à bout de toutes les terrasses, des escaliers, des meubles du salon de jardin, des margelles de la piscine... mais c'est un travail que j'aime! Plus les années passent et plus j'apprécie les taches manuelles, le fait d'utiliser mes mains pour accomplir quelque chose et constater ensuite le résultat. Alors voilà, ce soir, si je regarde par la fenêtre, je trouve le jardin magnifique. La cuisine d'été est opérationnelle, il ne nous restera plus qu'à ressortir les coussins et, en prévision des mois à venir, réorganiser les placards avec la vaisselle d'extérieur, celle que l'on garde pour les grandes tablées qui s'éternisent et les petits déjeuners sous la tonnelle, les jolis verres bleus et les assiettes colorées. Et puis espérer pouvoir bientôt, enfin, réunir les amis.

L'été approche. Il peut venir, nous sommes prêts. 

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